La candidature à l’élection présidentielle du décembre prochain, du célèbre gynécologue Congolais, Prix Nobel de la paix 2018, Dr Denis Mukwege fait l’objet des plusieures critiques dans la classe politique et sociale congolaise.
Pour plusieurs, la politique semble être un chemin perdu pour cet homme éminent de la société congolaise, déjà traité de tout les mots en prélude de la campagne électorale, des élections du décembre prochain.
Après être taclé par le président de la république, Félix Antoine Tshisekedi et l’homme de Dieu, Paul Mukendi. C’est autour du porte-parole du gouvernement Congolais, Patrick Muyaya qui s’en prend à l’homme du Sud-kivu.
Lors du briefing de ce lundi, 9 octobre dernier. L’homme des médias Congolais a estimé que, le surnommé «réparateur des femmes«, Dr Denis Mukwege aurait dû rester une « autorité morale » plutôt que de se lancer en politique.
« Il aurait dû faire le choix de rester pour nous tous comme une autorité morale, un prix Nobel chez qui on allait même chercher des conseils », a-t-il déclaré.
Le ministre a jugé « choquante » la position du Dr Mukwege sur les questions de genre et l’a invité à « beaucoup lire » avant d’aspirer à la présidence.
« Mais lorsqu’il a choisi le groupe par haine, il vient de commettre des erreurs, la question du genre, elle est plutôt choquante. Je considère que le docteur doit être en mesure maintenant lui qui aspire de devenir président de la République à venir nous challenger (…) Il doit beaucoup lire», a ajouté Patrick Muyaya.
De son côté, le ministre a assuré que l’Etat congolais prend désormais en charge les questions défendues par le Dr Mukwege, à travers notamment le Fonds national de réparation des victimes de violences sexuelles (FONAREV). Selon le ministre, cette reprise en main par l’Etat expliquerait la décision du prix Nobel de se lancer dans l’arène politique.
«De toute évidence, le docteur n’a plus beaucoup à faire en ce qui concernait son combat. Il y a le FONAREV qui a été créé. Le fonds national de réparation de victimes de violences sexuelles. Il y a une direction qui a été mise en place où toutes ces questions ont été traitées. Peut-être c’est pour cela qu’il a choisi d’être candidat puisque ce qu’il occupait de manière régulière est pris en charge par l’Etat qui donne des réponses».
Malgré les controverses, est ce que Mukwege tiendra la tête dans l’arène politique congolaise, avec sa candidature à l’élection présidentielle du décembre prochain, où il entend porter les questions de l’état de droit, de la bonne gouvernance et des droits humains.