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ECONOMIQUE

Kasaï-Oriental/Hausse de prix du ciment : le sac se négocie jusqu’à 55$ à Mbuji-Mayi

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Le prix d’un sac de ciment gri connait une hausse vertigineuse sur le marché de Mbuji-Mayi, au Kasaï-Oriental. Il se négocie actuellement jusqu’à 55 dollars américains dans cette partie du pays.

Rose Ntumba, opératrice économique de Mbuji-Mayi et vendeuse du ciment interrogée le samedi 15 Avril 2023 a indiqué que le problème se pose au niveau de l’approvisionnement de la région du
Kasaï à ce produit utilisé pour la construction.

« La ville de Mbuji-Mayi est touchée par une crise criante du ciment due à sa rareté face à une forte demande des consommateurs parmi lesquels l’on retrouve aussi des entreprises de génie civil qui construisent aujourd’hui les routes, les écoles et autres projets initiés par l’État Congolais », a-t-elle dit.

Selon Dominique Ilunga, directeur provincial de la FEC, cette situation est également liée à l’acheminement difficile d’un autre tonnage important de ciment acquis en Angola mais bloqué dans le territoire de Sandoa, en province de Lualaba, à cause de l’impraticabilité de la route, en attendant l’ouverture de la route Kalamba Mbuji-Kananga et Mbuji-Mayi.

À cela s’ajoute, renchérit-il, le manque de locomotive à la SNCC.

« Nous avons un problème d’approvisionnement pour le moment. À la SNCC on ne sait acheminer les différents produits bloqués actuellement  à Mbuji-mayi. Ça explique tout. La demande est plus que l’offre sur le marché de Mbuji-Mayi », a-t-il déclaré.

Il sied de signaler qu’il s’observe un arrêt des travaux de construction des écoles et centres de santé amorcés depuis plusieurs mois au Kasaï-Oriental suite à la hausse du prix de ciment.

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ECONOMIQUE

Vital Kamerhe: «Je suis ministre de l’Économie depuis 1 mois et depuis, le taux de change n’a pas bougé»!

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Dans le débriefing hebdomadaire de ce lundi 15 mai 2023, co-animé avec le ministre de la communication et médias, centré sur la crise de farine de maïs dans les grands Katanga. Le premier vice ministre de l’économie, Vital Kamerhe est revenu sur le taux de change actuel.

Alors que le taux de change actuel est resté stable depuis quelques jours, malgré l’inflation monétaire qui fait rage sur le marché congolais. Le vice premier ministre s’est félicité du fait que, depuis sa prise de fonctions à la tête du ministère de l’économie, le taux de change est resté stable.

« Je suis ministre de l’Économie depuis 1 mois et, depuis, le taux de change n’a pas bougé », a-t-il souligné.

Depuis quelques jours 1 dollar américain se change contre 2 200fc et au parallèle de 2 300 fc sur le prix d’achat.

Pour rappel, le nouveau ministre de l’économie, M Vital Kamerhe avait proposé des solutions palliatives pour obtenir la baisse du taux de change sur le marché, avec la révisitation de la politique monétaire et du système bancaire.

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ECONOMIQUE

RDC : “Pour relancer la SOKIMO, nous avons besoin de financement”, (DG)

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La société minière de Kilo-Moto “SOKIMO”, une entreprise de l’État congolais, se trouve dans un état peu reluisant car “improductive” depuis plusieurs années.

Ayant pris ses fonctions à la tête de ladite société depuis le mois de septembre dernier, le nouveau directeur général veut la relancer.

Pour y arriver, Pistis Bononge Tokole a, au cours d’un point de presse tenu à Bunia le mercredi 07 décembre 2022, affirmé que cette société minière a besoin de financement.
En outre, il estime que la condition pour ladite relance est basée sur la capacité à produire de l’or.

“Pour relancer cette entreprise, ce qui est sûr et certain, nous avons besoin du financement. Ça fait plus de 10 ans que la société est improductive. Nous mettons en place des stratégies qui vont nous aider à relancer cette société. Et pour relancer cette société, la condition est basée sur la production de l’or. Nous devons chercher des moyens, des énergies pour que la société devienne un opérateur minier, comme cela est le souhait du chef de l’État, de tous les agents et de la nouvelle équipe”, a-t-il déclaré à la presse.

Par la même occasion, le numéro 1 de la SOKIMO souligne qu’un atelier a été organisé à Kinshasa il y a quelques jours, afin de réfléchir sur les voies et moyens de la relance de cette société. A ce stade, une équipe travaille sur l’élaboration d’un plan de développement stratégique, précise-t-il.

“Dans cet atelier, toutes les matières de la société ont été traitées. Ces matières ont été regroupées en 4 thématiques. Il y a eu la thématique sur la relance de la production de l’or, il y a eu la thématique sur le renforcement de capacité et amélioration de la production de nos centrales électriques, il y a eu la thématique sur la dette sociale, fiscale et la mise à la retraite, etc.”, a poursuivi Pistis Bononge Tokole.

Pour mobiliser l’argent nécessaire pour la relance de cette entreprise étatique, le directeur général sans préciser le montant en appelle au soutien du gouvernement congolais et en même temps, il dit compter sur les partenaires.

Il sied de noter que le nouveau directeur général de la société minière de Kilo-Moto a effectué pour la première fois une mission de service en Ituri et dans le Haut-Uele.

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RDC : Les congolais n’investissent pas assez et l’économie, aujourd’hui, est essentiellement aux mains des capitaux étrangers

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Au cours d’un briefing le mardi 25 avril 2023, le ministre des Finances publiques Nicolas Kazadi a fait un état de la situation économique de la RDC à ce jour, en y relevant les enjeux et défis de l’heure. 

Face à la presse, le ministre des Finances a rappelé les performances du pays, lesquelles sont saluées par des experts et autres instances du secteur de l’économie à travers le monde, dont le Fonds Monétaire International (FMI).

Dans son allocution, Nicolas Kazadi a souligné quelques défis auxquels est à ce jour confrontée la RDC, entre autres la création d’emplois qui devrait émaner davantage du secteur privé avec l’accompagnement du secteur public, ce qui n’est pas le cas.

« C’est le secteur privé qui devrait créer le maximun d’emplois et le secteur public devrait accompagner cette création d’emplois. À l’heure actuelle c’est l’inverse, donc nous sommes en danger. L’économie doit se transformer structurellement pour qu’elle ait de l’avenir. Ce sont les enjeux que nous avons, voilà pourqoui il faut créer un climat des affaires, il faut créer un environnement, il faut investir dans les infrastructures pour que chacun d’entre vous puisse investir et se developper, quand je dis chacun d’entre vous, c’est parce qu’il y a un autre défi, les congolais n’investissent pas assez, et l’économie, aujourd’hui, elle est essentiellement aux mains des capitaux étrangers qui viennent prendre des risques chez nous », a fait savoir Nicolas Kazadi.

Pour pallier cette situation, le ministre des Finances appelle donc à la prise de conscience de tous les congolais, pour ne pas rendre le pays de plus en plus dépendant des investissements étrangers.

« Nous devons nous regarder nous même en face pour que nous puissions relever ces defis. Si vous prenez les 200 grandes entreprises qui font plus de 90% des impôts que moi je perçois, c’est essentiellement des entreprises detenues par des etrangers, et donc tout ça, il faut changer de paradigme et il faut qu’on en ait conscience », s’est-il exprimé.

Aux côtés de son homologue de la communication et médias Patrick Muyaya, Nicolas Kazadi a réitéré la détermination et la volonté du Gouvernement à changer cette situation

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